4.	L’ISLAM ET LES JUIFS : névrose et psychose tardive

4. L’ISLAM ET LES JUIFS : névrose et psychose tardive

Les historiens Bernard Lewis et Mark R. Cohen affirment que les Juifs en terre d'Islam auraient subi moins de violence physique que leurs coreligionnaires en terre chrétienne. Indubitablement, si l’on prend en compte la nature spécifique de l’antisémitisme chrétien, démonologique et hallucinatoire et bien sûr de la Shoah.

5.	LES LUMIERES : antijudaïsme philosophique ou l’antimonothéisme

5. LES LUMIERES : antijudaïsme philosophique ou l’antimonothéisme

L'antisémitisme étant d'origine religieuse, on aurait pu croire qu'avec l'effacement du religieux, qui s'amorce avec les Lumières, les préjugés à l'égard des Juifs allaient disparaître. Il n'en fut rien. Méprisés, détestés, haïs parce que supposés ennemis des chrétiens, les ennemis du christianisme leur reprocheront assez tôt de l'avoir… inventé. L’antijudaïsme des Lumières démontre que la société politique moderne fut capable de maintenir la discrimination sur de nouvelles bases, non moins culturelles, culminant au 19ème siècle avec l’installation d’une culture philosophique et scientifique ayant désormais rompu toute attache avec la religion, jusqu’à l’athéisme, mais pas avec la tradition antijuive.

6.	L’antisémitisme moderne, politique et racial

6. L’antisémitisme moderne, politique et racial

Répétons-le une énième fois, l’antisémitisme racial n’est qu’un autre moyen d’exclure les Juifs, de les poser en ennemi irréductible du genre humain. Comme le fait remarquer l’historien britannique Walter Laqueur, l’idée d’une conspiration juive à l’échelle planétaire a sans doute influé bien d’avantage que la doctrine raciale sur le développement de l’antisémitisme moderne[1]. C’est ce que démontre les développements de la judéophobie dans le cadre de l’émancipation.